Marché immobilier 2021 : Le marché reste solide malgré le coronavirus

le marché immobilier en 2021 avec le coronavirus

Il ne vous aura pas échappé que la crise du coronavirus a fortement impacté une grande partie des secteurs d’activité au niveau national mais aussi mondial. Le net recul constaté sur des secteurs clés contraste avec les chiffres du marché immobilier qui, malgré quelques fluctuations depuis 2019 et de fortes disparités en fonction des secteurs géographiques et des types de biens, tire plutôt bien son épingle du jeu. A l’aube de ce 2e trimestre de 2021, le bilan que nous tirons du 1er trimestre reste positif pour le marché de l’immobilier et des agences immobilières dans leur ensemble.

Une année 2020 turbulente pour les agences immobilières :

L’année de 2020 a été particulièrement mouvementée pour les agences immobilières. Comme pour de nombreuses entreprises, la crise sanitaire liée à l’épidémie de coronavirus, brutalement ressentie notamment du fait des mesures de confinement généralisé aura donnée quelques sueurs froides à nombre d’agents immobilier. Effectivement, cette mise au ralenti de presque toute les activités a également impliqué le gel des transactions immobilières et un très net recul des achats / ventes immobilières.

Cette situation s’était toutefois améliorée à la sortie du confinement à la mi-mai 2020 et le marché immobilier avait repris des couleurs dès le printemps, enregistrant un nombre conséquent de transactions. Bilant du marché immobilier en fin d’année 2020 : 1 024 000 ventes contre 1 067 000 en 2019. Un chiffre tout à fait honorable et aisément expliqué par les fermetures occasionnées par le confinement au printemps mais aussi celui de l’automne.

Un premier trimestre 2021 remarquable pour les agences immobilières :

Crise ou pas, les agences immobilières restent les premiers sur le front du marché immobilier et l’étude du marché immobilier ne peut se passer de leur regard. Selon un baromètre FNAIM-IFOP, la confiance des ménages résiste à la crise et fait même mieux que sa moyenne au cours de l’année 2021. Nous pouvons donc en conclure que la crise sanitaire en cours a ralenti, retardé les projets immobiliers à l’échelle nationale sans pour autant les compromettre ou nuire à l’envie des français d’investir dans la pierre, si ce n’est dans une mesure relativement minime.

Comme cela l’avait été constaté en 2020, la hausse du prix des maisons et appartements se poursuit en 2021. En ce sens, au premier semestre, on constate une hausse des prix de 5,4% qui contraste avec le niveau de l’inflation qui plafonne à 1,4% sur la même période. Considérant la stabilité presque historique des prix du marché immobilier, cette hausse se fait particulièrement remarquable en ce contexte de crise sanitaire, où l’épée de Damoclès que représentent les confinements restent omniprésents dans le quotidien des français.

Notons une disparité géographique sur ces chiffres positifs : il semble qu’à l’échelle nationale, les biens dans les villes rurales et les villes moyennent profitent davantage de cette hausse des prix que les grandes villes et que Paris. Cette dernière voit, au contraire, ses prix baisser pour la première depuis plusieurs années à -0,9%, qui contraste avec une hausse de +6% en fin 2020. Les maisons pavillonnaires tirent bien entendu leur épingle du jeu, ce type d’habitat ayant fait rêver de nombreux ménages durant les confinements.

A quoi s’attendre pour les prochains mois ?

Malgré le fait que le marché immobilier fait l’objet de nombreuses études tout au long de l’année, aucune boule de cristal n’a su véritablement tirer de présages établis pour les mois à venir. Les taux d’emprunt étant historiquement bas, de nombreux professionnels estiment que ces taux ne sauraient tarder à remonter, posant de nouvelles barrières aux futurs emprunteurs qui, malgré des taux bas, font face aux nouvelles exigences des banques en matière d’emprunt immobilier.

La difficulté à trouver de nouveaux biens pour les agences semble également se profiler à l’horizon, de nombreux professionnels de l’immobilier et instituts de sondages spécialisés estimant que le nombre de logements à vendre devrait voir une baisse significative sur plusieurs mois consécutifs qui devrait se ressentir dès l’été 2021, ralentissant ainsi la réalisation de nombreux projets immobiliers et compliquant encore plus le marché des agences déjà fortement perturbé.

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